L'objectif de l'étude est d'évaluer l'efficacité de la cryothérapie corporelle partielle (CCP) sur les symptômes des patients atteints de sclérose en plaques lors d'un séjour de réhabilitation.

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie chronique hétérogène dont l'évolution clinique est imprévisible. Les symptômes peuvent inclure la paralysie, l'ataxie, la spasticité, l'incontinence et le syndrome de fatigue. La fatigue est considérée comme le symptôme le plus répandu et le plus invalidant à tous les stades de la maladie et se manifeste chez 70 à 80 % des patients. Cette caractéristique de la maladie a un impact direct sur la qualité de vie des patients, affectant leur bien-être social et physique. La rééducation physique est souvent prescrite dans la prise en charge de la sclérose en plaques et est reconnue pour améliorer les déficiences modifiables de la sclérose en plaques. Cependant, le bénéfice des activités physiques peut être limité par le stress thermique, également appelé syndrome d'Uhthoff, fréquemment observé chez les patients atteints de SEP. La cryothérapie est couramment utilisée comme méthode pour soulager la douleur et l'inflammation sans effet secondaire marqué en ce qui concerne les contre-indications. Cependant, les études bien conçues sur la CBP chez les patients atteints de SEP sont encore trop rares. Les chercheurs proposent d'évaluer l'efficacité de la cryothérapie sur les symptômes des patients atteints de sclérose en plaques lors d'un séjour de réadaptation en ambulatoire ou en hospitalisation.