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Interventionnel
MYO-GDM

Myo-inositol pour réduire l'insulinothérapie dans le diabète gestationnel

diabète

grossesse

myo-inositol

gestationnel

insuline

Volontaire de 18 ans à 45 ans

Centre investigateur

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Résumé

Le diabète sucré gestationnel (DSG) est défini comme une hyperglycémie diagnostiquée pour la première fois pendant la grossesse. Le contrôle de la glycémie permet de réduire les complications liées au diabète gestationnel. Avec les nouveaux critères de diagnostic du DSG, jusqu'à 25 % des femmes enceintes sont atteintes de DSG, alors que ce taux était auparavant de 6 à 10 % en France. La prise en charge des femmes atteintes de DG est donc très chronophage. La stratégie thérapeutique comprend des mesures diététiques et d'hygiène de vie et une insulinothérapie complémentaire pour 15 à 40% des femmes ayant un DG si les objectifs glycémiques ne sont pas atteints après une période de 1 à 2 semaines de régime. L'insulinothérapie est imparfaite pour les principales raisons suivantes : nécessité d'une formation (administration sous-cutanée, titrage de la dose), hypoglycémie et prise de poids, acceptation limitée et coût élevé. Les privations psychosociales sont associées à un plus grand nombre de cas de diabète gestationnel et l'accès aux soins de santé peut être inégal. Le MYO-INOSITOL (MI) est un complément alimentaire oral qui réduit la résistance à l'insuline. Les femmes atteintes de diabète gestationnel présentent une carence en MI. La supplémentation en MI prévient en toute sécurité le diabète gestationnel de 65 à 87 % chez les femmes à haut risque. Une étude pilote a montré une réduction de 75 % du besoin d'insuline en cas de diabète gestationnel non contrôlé par le régime alimentaire. Le coordinateur investigateur propose ici, pour la première fois, une étude randomisée et contrôlée évaluant l'IM par rapport à un placebo chez des femmes dont le diabète gestationnel vient d'être diagnostiqué.

Description

Étude prospective, multicentrique, de supériorité, randomisée, en double aveugle, avec deux bras. Dans les 17 centres participants (15 en France et 2 en Belgique) : sélection des femmes ayant un DG entre 6 et 37 (+6 jours) semaines d'aménorrhée. Explication du protocole, avec signature du consentement en cas d'acceptation. Randomisation Groupe expérimental : Les femmes recevront 2 capsules de MI avec acide folique par jour, jusqu'à l'accouchement. Groupe de contrôle : Les femmes recevront 2 capsules de placebo (contenant uniquement de l'acide folique) par jour, jusqu'à l'accouchement. Dans les deux groupes, les participantes feront l'objet d'un suivi régulier pendant la grossesse : éducation diététique, autocontrôle de la glycémie avant et après les repas et pendant le suivi, insulinothérapie si les objectifs glycémiques ne sont pas atteints. Suivi de routine des femmes atteintes de diabète gestationnel dans les deux groupes, jusqu'à l'accouchement, sans utilisation d'autres hypoglycémiants oraux pendant la grossesse. Au moment de l'accouchement : L'IM (ou le placebo) sera arrêté Le cas échéant, des échantillons de sang maternel seront prélevés en même temps que l'échantillon systématiquement prélevé juste avant l'accouchement pour la mesure du test de l'agglutinine irrégulière, lorsque les femmes sont perfusées, et le liquide du cordon sera prélevé en même temps que le pH du liquide du cordon est systématiquement mesuré juste après l'accouchement. Les aliquotes seront transportées au Centre de Ressources Biologiques (CRB) de l'hôpital Jean Verdier. Les événements survenus au cours de la grossesse seront recueillis Dernière visite trois mois après l'accouchement. Test oral de tolérance au glucose, mesures anthropométriques pour les femmes et leur enfant.

Cette étude est proposée par

AP-HP

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