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Interventionnel
HYDEM

Étude randomisée et contrôlée évaluant l'efficacité de l'hypnose en médecine nucléaire

Maladie de Parkinson

La maladie d'Alzheimer

Volontaire de 18 ans à 80 ans

Durée

mai 2023

avr. 2026

Centre investigateur

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Site de recherche, Nancy

Résumé

En médecine nucléaire, les examens sont longs (20-60 minutes) et les patients doivent rester immobiles, parfois à jeun. L'anxiété de ces derniers peut conduire à des examens de mauvaise qualité et parfois, bien qu'ayant déjà reçu des injections de médicaments radioactifs, les patients refusent l'examen. En imagerie, le recours à l'hypnose (avant l'examen IRM ou avec le patient lors d'un examen scintigraphique) est fréquent en raison de la conformation des appareils IRM ou scintigraphiques, en particulier pour les patients claustrophobes (2-2,5% des cas). Les manipulateurs en électroradiologie médicale (MERM) ont été formés à la pratique de l'hypnose ericksonienne dont l'efficacité dans la lutte contre l'anxiété n'est plus à démontrer. Les études scientifiques de Faymonville et al, 2006 et Rainville et al, 2002, ont montré l'efficacité de cette méthode dans la gestion de l'anxiété à l'aide de l'échelle simplifiée STAI-6 avant et après l'hypnose. L'étude dosimétrique du poste MERM serait alors fortement modifiée en faveur d'une diminution de l'exposition visée par l'arrêté du 4 juin 2018 relatif à la sécurité des personnels. L'impact de la présence physique ou non du MERM à proximité du patient serait également étudié. S'il est minime, cela permettra de résoudre la contradiction actuelle entre la qualité des soins délivrés aux patients et la radioprotection imposée en médecine nucléaire. Les investigateurs proposent ici une étude pilote évaluant l'hypnose ericksonienne délivrée à distance par rapport à l'hypnose ericksonienne délivrée de manière conventionnelle, ce qui permettra de dimensionner un essai contrôlé de non-infériorité randomisé multicentrique ultérieur. En effet, il n'y a actuellement aucune donnée disponible sur la marge de non-infériorité de cette technique.

Description

En médecine nucléaire, les examens sont longs (20-60 minutes) et les patients doivent rester immobiles, parfois à jeun. L'anxiété de ces derniers peut conduire à des examens de mauvaise qualité et parfois, bien qu'ayant déjà reçu des injections de médicaments radioactifs, les patients refusent l'examen. En imagerie, le recours à l'hypnose (avant l'examen IRM ou avec le patient lors d'un examen scintigraphique) est fréquent en raison de la conformation des appareils IRM ou scintigraphiques, en particulier pour les patients claustrophobes (2-2,5% des cas). Les manipulateurs en électroradiologie médicale (MERM) ont été formés à la pratique de l'hypnose ericksonienne dont l'efficacité dans la lutte contre l'anxiété n'est plus à démontrer. Les études scientifiques de Faymonville et Rainville ont montré l'efficacité de cette méthode dans la gestion de l'anxiété à l'aide de l'échelle simplifiée STAI-6 avant et après l'hypnose. Lors des examens de médecine nucléaire, la proximité des MERM avec les patients pour pratiquer l'hypnose conventionnelle entraîne une exposition importante aux rayonnements radioactifs, ce qui n'est pas compatible avec les directives de radioprotection. Certains MERM pratiquent l'hypnose depuis plusieurs années, d'autres sont réticents. Cependant, l'exposition diminue en fonction de la diminution du temps d'exposition et de la distance à la source radioactive. Si le temps d'examen ne peut être modifié, la distance au patient pourrait l'être en utilisant une méthode originale, l'hypnose à distance utilisant un casque et un micro pour réaliser des séances d'hypnose éricksonienne de la même manière que celles réalisées en séance classique. L'étude dosimétrique du poste MERM serait alors fortement modifiée en faveur d'une diminution de l'exposition visée par l'arrêté du 4 juin 2018 relatif à la sécurité des personnels. L'impact de la présence physique ou non du MERM à proximité du patient serait également étudié. S'il est minime, cela permettra de résoudre la contradiction actuelle entre la qualité des soins délivrés aux patients et la radioprotection imposée en médecine nucléaire. Les investigateurs proposent ici une étude pilote évaluant l'hypnose ericksonienne délivrée à distance par rapport à l'hypnose ericksonienne délivrée de manière conventionnelle, ce qui permettra de dimensionner un essai contrôlé de non-infériorité randomisé multicentrique ultérieur. En effet, il n'existe actuellement aucune donnée sur la marge de non-infériorité de cette technique. Cette étude pilote permettra également de documenter largement la mise en œuvre de la technique d'hypnose à distance et d'apporter les ajustements nécessaires à l'intervention afin d'assurer sa faisabilité, son acceptabilité et sa reproductibilité dans l'essai ultérieur. L'hypothèse est que l'utilisation de l'hypnose assistée à distance en médecine nucléaire réduit l'anxiété des patients autant que l'hypnose Ericksonienne conventionnelle, tout en limitant l'exposition aux radiations des MERM.

Cette étude est proposée par

CHU de Nancy

Informations sur l'étude réservées aux médecins.

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