L'étude vise à évaluer l'effet de l'insufflateur-exsufflateur mécanique sur les fonctions respiratoires de patients atteints de Sclérose Latérale Amyotrophique (SLA) évaluées par des mesures de débit expiratoire de pointe à la toux (PEFC). L'évolution de leur PEFC est suivie afin de voir si la prise en charge curative peut avoir un impact positif sur ce dernier.

La sclérose latérale amyotrophique (SLA) est une pathologie neurodégénérative rare, sans traitement curatif à l'heure actuelle, dont l'issue est fatale après 3 à 5 ans d'évolution en moyenne. La maladie se traduit par une paralysie progressive des muscles impliqués dans la motricité volontaire (atteinte progressive et intrusive des capacités locomotrices, de phonation et de déglutition ainsi que de la fonction ventilatoire). En France, la prise en charge de la SLA repose sur un suivi pluridisciplinaire diversifié (kinésithérapie, orthophonie, ergothérapie, neuropsychologie) dans le Centre de Référence SLA en lien avec les réseaux de soins de ville. Elle est centrée sur l'évaluation et la compensation précoce des différents symptômes, en particulier des troubles respiratoires. Ainsi, cette étude vise à évaluer l'effet de l'insufflateur-exsufflateur mécanique sur les fonctions respiratoires de ces patients, évaluées via la mesure du débit expiratoire de pointe à la toux (DEP). L'étude est menée en collaboration avec les kinésithérapeutes de chaque patient recruté, afin d'évaluer la fonction respiratoire par le débit expiratoire de pointe à la toux (DEP) après 4 semaines de traitement par In-Exsufflateur Mécanique (IEM) (3 séances hebdomadaires pendant 2 semaines, puis une séance quotidienne pendant 2 semaines) chez des patients atteints de SLA présentant une toux peu efficace (DEP entre 160 et 255 L/min) et ayant une indication d'IEM ponctuelle.