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Interventionnel
DEPSTIM

Traitement de la dépression majeure par SMTr sur le cortex préfrontal dorsolatéral : Étude des mécanismes sous-jacents

Dépression

Volontaire de 35 ans à 65 ans

Centre investigateur

maplist

CHU de Besançon, Besançon

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Résumé

L'étude vise à évaluer l'impact de la stimulation magnétique transcrânienne répétée (SMTr) sur les mécanismes neuronaux sous-jacents des adultes souffrant de trouble dépressif majeur (TDM). Les effets à court et à long terme sont évalués par des enregistrements d'électroencéphalographie à haute résolution (HR-EEG) ou d'imagerie par résonance magnétique (IRM), des tâches expérimentales et des échelles d'auto-évaluation.

Description

La dépression est associée à des changements fonctionnels et structurels dans le cerveau, notamment dans le DLPFC (cortex dorso-latéral préfrontal). La SMTr à haute fréquence (10 Hz) appliquée au DLPFC gauche est associée à un taux de réponse 3,75 fois et de rémission 2,52 fois plus élevé que le placebo pour le traitement de la MDD avec des résultats plus reproductibles que ceux observés pour les autres modalités de stimulation par SMTr (basse fréquence, iTBS5). La SMTr est validée comme indication pour le traitement de la MDD par toutes les sociétés savantes et les autorités réglementaires dans un grand nombre de pays, à l'exception de la France. Les facteurs limitants concernent la méconnaissance des mécanismes d'action, due notamment à l'absence d'études basées sur des modèles animaux, l'application ciblée de la SMT chez les rongeurs étant un défi que peu d'équipes maîtrisent. Le rationnel de l'utilisation thérapeutique dans le traitement du TDM est maintenant basé sur des données d'imagerie cérébrale fonctionnelle montrant que la SMTr induit un changement durable de l'activité cérébrale au site de stimulation (CPFDL) mais aussi dans des zones interconnectées éloignées telles que la région limbique ou l'amygdale. Le projet clinique DEPSTIM fait partie d'un projet translationnel avec une approche fondamentale chez les rongeurs. L'objectif principal est de démontrer que la rémission suite à la SMTr du CPFDL se produit via l'activation des projections du CPFDL vers ces zones sous-corticales dysfonctionnelles dans le MDD. Cette étude prospective et ouverte vise à évaluer l'impact de l'iTBS sur le DLPFC gauche sur les mécanismes neuronaux d'adultes souffrant de TDM. Les sujets seront soumis à 25 séances de stimulation TBS intermittente (iTBS) pendant cinq jours consécutifs (5 séances de 9,5 minutes/jour, 1800 impulsions par séance, 90% du seuil moteur au repos, placées sur le DLPFC gauche, comme mentionné par Cole et al, 2018 (Stanford Neuromodulation Therapy : SNT)). Les mesures de base seront comparées à celles obtenues immédiatement après la fin des séances (jour 5 (J5) : effets à court terme avec analyse HR-EEG), et 30 jours (J30) plus tard (effets à long terme avec analyse IRM).

Cette étude est proposée par

CHU de Besançon

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