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Interventionnel
DOMASNA

Reconnaître l'intensité de la douleur dans la maladie d'Alzheimer

La maladie d'Alzheimer

Douleur

Volontaire de 60 ans à 80 ans

Durée

nov. 2021

janv. 2025

Centre investigateur

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CHU de Saint-Étienne, Saint-Étienne

Résumé

La forme la plus courante de démence est la maladie d'Alzheimer, avec 900 000 personnes touchées en France en 2015 et une prévision de 1,3 million en 2020. En raison de leur âge avancé, les patients atteints de démence souffrent souvent de douleurs, principalement musculo-squelettiques ou neuropathiques. Cependant, la prévalence exacte de la douleur dans la démence est sous-estimée. En effet, plusieurs études indiquent que les personnes souffrant de démence rapportent moins de douleur. Ce phénomène est d'autant plus vrai que le stade de la démence est avancé. En outre, les personnes atteintes de démence reçoivent moins d'analgésiques que les personnes sans troubles cognitifs dans des conditions douloureuses similaires. L'hétéro-évaluation seule semble également insuffisante, avec pour conséquence un sous-traitement de la douleur par rapport aux patients sans troubles cognitifs. Un meilleur dépistage de la douleur est un enjeu majeur et les outils d'auto-évaluation doivent être privilégiés en première intention, même pour les patients atteints de troubles cognitifs. souffrant de démence. Les investigateurs proposent dans ce travail d'évaluer la variation des paramètres végétatifs qui accompagnent un stimulus douloureux. Ces variations peuvent être enregistrées au niveau cardiaque, vasculaire, pupillaire ou de la conductance cutanée.

Description

Il s'agira donc d'induire une douleur expérimentale chez des patients atteints de la maladie d'Alzheimer, aux premiers stades de la maladie, et de vérifier si les modifications du système nerveux autonome liées à la douleur via l'indice du niveau de nociception (système NoL®) diffèrent d'un groupe témoin de sujets appariés en âge, en sexe et en niveau d'éducation. Pour induire la douleur, les chercheurs utiliseront la technique du "cold pressor test", qui consiste à laisser le bras immergé dans de l'eau glacée aussi longtemps que la douleur est supportable. Les investigateurs enregistreront également avant, pendant et après l'immersion, les variations de plusieurs paramètres dérivés du système nerveux autonome lors de la stimulation douloureuse via le système NoL®. Au cours de cette expérience, les participants seront filmés dans leur intégralité afin d'observer les émotions faciales liées à la douleur.

Cette étude est proposée par

CHU de Saint-Étienne

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