Je suis intéressé.

Interventionnel
MUSTPrevent

Thérapie basée sur la pleine conscience versus relaxation dans la prévention de l'épuisement professionnel chez les étudiants en médecine

Burnout

Dépression

Épuisement

Volontaire à partir de 18 ans

5 mois restants

oct. 2019

sept. 2024

Centre investigateur

maplist

CHU de Montpellier, Montpellier

1

Résumé

Une enquête récente sur la santé mentale d'une grande cohorte d'étudiants en médecine et de jeunes diplômés français (N = 21 768) a révélé que 68,2 % des participants présentaient une anxiété pathologique. Un niveau élevé de symptomatologie dépressive a été constaté chez 27,7% des participants, tandis que des idées suicidaires ont été rapportées par 23,7% d'entre eux. Les interventions basées sur la pleine conscience sont bénéfiques pour la santé avec un impact positif sur l'humeur, l'anxiété et le bien-être. On peut donc émettre l'hypothèse que de telles interventions pourraient aider à prévenir la symptomatologie anxio-dépressive chez les étudiants en médecine. La mise en place de programmes de prévention pour promouvoir la résilience au stress et l'empathie chez les étudiants en médecine est une priorité, inscrite dans la Stratégie Nationale de Santé française. L'efficacité des interventions basées sur la pleine conscience dans les universités françaises doit être étudiée pour confirmer et renforcer leur développement. L'originalité de ce projet consiste en la collaboration de facultés de médecine de différentes villes et en un suivi longitudinal. L'objectif de cette étude est d'évaluer l'efficacité d'une thérapie basée sur la pleine conscience dans la prévention du burnout en comparaison avec la relaxation.

Description

Des recherches récentes mettent en évidence l'impact positif des interventions basées sur la pleine conscience sur les résultats en matière de santé mentale et sur le développement des compétences de gestion du stress et de la compassion. En outre, il a été rapporté que les interventions basées sur la pleine conscience sont bien acceptées par les étudiants universitaires, principalement parce que ces approches sont considérées comme une formation aux compétences émotionnelles plutôt que comme une intervention en matière de santé mentale. Toutefois, il n'existe pas d'études de suivi à long terme permettant de vérifier le maintien des bénéfices. Cette étude propose des interventions basées sur la pleine conscience à des fins préventives auprès d'un large échantillon d'étudiants en médecine de quatrième et cinquième année de différentes villes françaises (Montpellier, Angers, Clermont-Ferrand, Marseille, Nîmes, Paris, Saint-Étienne, Strasbourg, Tours, Lyon et Toulouse) et un suivi d'un an. L'objectif principal est d'évaluer l'efficacité de la réduction du stress basée sur la pleine conscience (MBSR) (intervention) par rapport à l'entraînement à la relaxation musculaire progressive (PMRT) (contrôle) pour prévenir le burnout (épuisement émotionnel) chez les étudiants en médecine de quatrième et cinquième année après un suivi d'un an. L'étude vise également à : évaluer l'efficacité de la MBSR par rapport à la PMRT chez les étudiants en médecine de quatrième et cinquième année pour prévenir l'épuisement professionnel après six mois (épuisement émotionnel, dépersonnalisation et accomplissement professionnel) et un an de suivi (dépersonnalisation et accomplissement professionnel) ; - comparer les symptômes anxio-dépressifs chez les étudiants en médecine de quatrième et cinquième année à ceux des étudiants en médecine de cinquième année ; comparer la symptomatologie anxio-dépressive, la suicidalité, la consommation de drogues, les compétences de pleine conscience, l'empathie, la qualité de vie entre la pré-intervention et la post-intervention, à 6 mois et à 12 mois de suivi ; étudier l'adhésion et l'acceptabilité du protocole ; étudier l'acceptabilité et les résultats en fonction des traits de personnalité. L'étude est un essai clinique randomisé en simple aveugle. Au total, 612 étudiants de 11 universités françaises seront recrutés et répartis aléatoirement en deux groupes : le groupe MBSR, qui bénéficiera d'un programme structuré de réduction du stress basé sur la pleine conscience, d'une durée de 8 semaines ; le groupe PMRT, qui bénéficiera d'un entraînement à la relaxation musculaire progressive basé sur un programme de groupe structuré de 8 semaines. Les participants seront évalués à quatre reprises : avant l'intervention (dans les 8 semaines), dans le mois suivant la fin du programme, à 6 mois et à 12 mois (+/- 1 mois) après la fin du programme. Toutes les visites de suivi peuvent être effectuées à distance. Les évaluateurs ne connaîtront pas la répartition des traitements (simple aveugle). Une étude qualitative facultative sera menée auprès de 30 étudiants, lors de la première visite de suivi, afin d'évaluer l'expérience subjective de la participation à des programmes de relaxation et de méditation. Les bénéfices attendus de la MBSR vs PMRT sont d'augmenter les ressources mentales pour gérer les émotions négatives et la détresse psychologique, de réduire le risque de dépression, d'augmenter l'empathie. Les perspectives sont d'améliorer l'état des connaissances sur l'efficacité de la MBSR pour la promotion de la santé mentale des étudiants et d'aider au développement de programmes de compétences de vie pour les jeunes et les étudiants, comme le propose la Direction générale de la santé au niveau national. Ces programmes promeuvent des interventions non pharmacologiques peu coûteuses et sûres, fondées sur des données probantes, pour lutter contre la détresse psychologique.

Cette étude est proposée par

CHU de Montpellier

Informations sur l'étude réservées aux médecins.

Prenez le contrôle de cette étude si vous en êtes le promoteur.

cline

ClineA proposBlog Cline
Vous êtes ...VolontaireMédecinPromoteur
Contacthello@cline-research.comNous suivre sur LinkedinNous suivre sur TwitterNous suivre sur Facebook
Newsletter